Indolence
di Laureline Loyez

“Officina Neukoelln” di Nicola Lonzi
Tous les jours je crève
m’ouvrir au silence;
je l’ai vécu en rêve,
et sans me pardonner
à l’aune d’une grève
j’irai donc me jeter pour clôturer la sève
qui fait se relever les plus fous, les plus faibles.
Il n’y a pas de règle pour régler ces comptes
il n’y a pas de trêve qui compte.
compter les heures encore et encore
de plus en plus fort encore et encore.
Atterrir aterrer
sans gloire mériter une salve de répit répéter égarer la mimésis passée
errer, rêver à l’ombre du soleil noir, il y a encore de l’espoir au pieds des sycomores morts.
Nourris les comme ils t’ont nourris et craches sur le sort que l’on t’avait promis.